Pour l’indèpendance de l’OMS
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Qu’est-ce que la vigie ?
La vigie de la 214ème
semaine devant l’OMS



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La vigie au mois de septembre 2008 a été assurée par ...

Carole Bouvier, Liliane Deroche, Alison Katz et Françoise Bouvier - du 1 au 3 septembre 2008
Michel et Christine Nodet et Jean-Yves Peillard - du 4 au 5 septembre 2008
Guy Demenge, Lamamo et Anne Marie Jeanneret - du 8 au 12 septembre 2008
Bernard Nicolle - du 15 au 19 septembre 2008
Thérèse Raitière, Paul Roullaud et Claude Jousseaume - du 22 au 26 septembre 2008
Annick Bruneau, Jean-Jacques Monier et Marie Chantepie - du 29 septembre au 3 octobre 2008


Carole Bouvier et Liliane Deroche devant l’OMS du 1 au 3 septembre 2008
Carole Bouvier (Genève-Suisse), Liliane Deroche (St Etienne-France)
du 1 au 3 septembre 2008
Françoise Bouvier devant l’OMS du 1 au 3 septembre 2008
Françoise Bouvier
(Saint Cergues-France)
Alison Katz devant l’OMS du 1 au 3 septembre 2008 Alison Katz (Genève-Suisse)

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Michel et Christine Nodet devant l’OMS du 4 au 5 septembre 2008
Michel et Christine Nodet (St Antoine l’Abbaye-France)
du 4 au 5 septembre 2008 Michel Nodet et Jean-Yves Peillard devant l’OMS du 4 au 5 septembre 2008
Michel Nodet (St Antoine l’Abbaye-France) et Jean-Yves Peillard (Apremont-France)

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Guy Demenge devant l’OMS du 8 au 12 septembre 2008
Guy Demenge (Annemasse-France)
du 8 au 12 septembre 2008





Anne Marie Jeanneret
Lamamo devant l’OMS du 8 au 12 septembre 2008
Lamamo (Aix-les-Bains-France)
Anne Marie Jeanneret devant l’OMS du 8 au 12 septembre 2008

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Bernard Nicolle devant l’OMS du 15 au 19 septembre 2008 Bernard Nicolle (Feins-France)
du 15 au 19 septembre 2008

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Thérèse Raitière, Paul Roullaud et Claude Jousseaume devant l’OMS du 22 au 26 septembre 2008
Thérèse Raitière (Guenrouët-France), Paul Roullaud (Guenrouët-France) et Claude Jousseaume (Andrésy-France)
du 22 au 26 septembre 2008


Je viens de passer 2 jours en compagnie des personnes les plus impliquées dans l’action. L’AG est toujours un temps intense qui permet à la vingtaine de personnes qui y participent de bénéficier de cette proximité de relations. Les personnes qui assurent la vigie sont nombreuses à ne pas profiter de ce temps fort qui nous permet de mieux voir les perspectives de l’action. C’est particulièrement sur ce sujet que je veux donner mes impressions. Quand je suis planté au Croisement des Morillons, je m’imagine toutes celles et tous ceux qui m’ont précédés et celles et ceux qui vont suivre. Je sais pourquoi je suis là mais ça ne m’épargne pas les questions qui sont sans doute communes à tous les vigies : Combien de temps faudra-t-il rester là? Est-ce que notre action pourra faire bouger significativement les choses? À la 1ère question, je ne peux m’offrir de réponse. Pour la 2ème, il m’apparait clairement que le résultat de l’action de vigie a été obtenu dès le premier jour et que nous le confirmons chaque jour ajouté. Nous avons donné une visibilité permanente, une véritable existence à la dénonciation-revendication, ce, à mes yeux, sous la plus belle forme : des femmes , des hommes qui, solitaires ou à deux, face à la forteresse OMS, exposent, dans leur apparente fragilité la force impressionnante de la conscience. C’est une grande victoire que de montrer aux responsables de l’OMS sous le regard de leurs employés et de la population que le monde ne se résume pas à leurs considérations.

La réalité du monde est même plutôt en dehors de leurs considérations, en dehors comme nous le sommes physiquement à la limite de leur territoire. Nous sommes là à la portée de toute personne qui veut nous adresser la parole, elle n’a même pas de porte à ouvrir. Nous sommes le monde. C’est fabuleux que nous puissions avoir “pignon sur rue” dans le carré des missions et autres instances internationales. Sur les 4 semaines de vigies que j’ai effectuées, je n’ai relevé qu’une seule manifestation d’hostilité. Pour le reste, c’est comme un océan d’indifférence d’où émergent de temps à autre des signes amicaux. Il m’est très agréable de voir ces mains qui se lèvent mais je me dis que moins on me manifeste de sympathie et plus il est utile, indispensable que je sois là pour que continue de brûler sous les fenêtres de l’OMS, la flamme de la conscience. Elle ne brûle pas en vain. Depuis le 26 avril 2007, nous avons notamment informé, éclairé des centaines de personnes dont pour une bonne part des employés de l’OMS. Ils sont de plus en plus nombreuses à nous dire que la confiance qu’ils nous accordent vient du fait que nous sommes là depuis si longtemps et par tous les temps. La question qui me reste maintenant, ce n’est pas “combien de jours, il va falloir tenir?” mais combien de vigies devront nous être pour être certain de pouvoir maintenir cette flamme de la conscience, à cet endroit, le temps que l’OMS, (organisation des peuples qui dispose d’une si belle constitution) en manquera si cruellement (de conscience). Des personnes continuent de s’engager au rythme d’environ une par semaine. C’est un rythme qu’il faudrait tenir afin d’arriver au doublement de l’effectif actuel. Nous sommes 180. On n’arrive pas toujours à trouver les mots pour bien communiquer sur ce que nous faisons et sur les effets que cela peut produire. Et ça peut être limitant pour donner envie à d’autres personnes de nous rejoindre. J’espêre avoir, par ces quelques lignes, apporté un petit morceau qui pouvait manquer éventuellement.
Paul Roullaud
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Annick Bruneau, Jean-Jacques Monier et Marie Chantepie devant l’OMS du 29 septembre au 3 octobre 2008 Annick Bruneau (Nantes-France), Jean-Jacques Monier et Marie Chantepie
du 29 septembre au 3 octobre 2008

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