Nous vous présentons ici une revue de la presse écrite et internet internationale -jusquen 2010- relative à notre collectif IndependentWHO, ses actions et leurs avancées. Nous vous présentons également des articles relatifs à la politique de lOMS en matière de radioprotection et aux conséquences sanitaires des rayonnements ionisants.
Les articles de presse de 2011 sont regroupés sur une nouvelle page. Vous pouvez ausi consulter les revues de presse en et en
Les articles sont classés par thème et ordre chronologique de parution.
Le Kazakhstan face à lhéritage nucléaire soviétique
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Guardian - Quotidien national - Royaume Uni FALUJA EN IRAK (4mn 30s)
En 2004, Faluja subit des bombardements intenses durant des mois en 2004. Même lhôpital a été bombardé. Les munitions utilisées sont des obus à luranium appauvri qui contaminent la ville et ses environs. Depuis les médecins de la maternité constatent que les naissances denfants diformes, malades et déficients augmentent.
La population et le corps médical sont livrés à eux-même. Ni étude sanitaire, ni aide médicale et encore moins de condamnation des armées qui ont opéré et qui sont responsables de cette situation sanitaire dramatique. Reportage du Guardian (en anglais)
France2 - Envoyé Spécial - Télévision nationale - France LE POLYGONE DE SEMIPALATINSK (32mn 30s)
«Les habitants de la région de Kourtchatov, au Kazakhstan, sont frappés depuis plusieurs générations par deffrayantes malformations : visages déformés, membres atrophiés, cécité précoce... Le taux de cancer y est 3 fois supérieur à la normale. Pourquoi ? Parce quils ont vécu, pendant 40 ans, à proximité du principal centre dessai atomique de la défunte Union soviétique. Daprès notre enquête, et les documents que nous avons pu nous procurer,
il semble même que ces Kazakhs aient servi de cobayes humains pour les chercheurs de lex-URSS, qui observaient leffet des radiations sur le corps humain... Depuis la chute du mur, les essais ont cessé. Mais les radiations ont marqué pour toujours le patrimoine génétique des populations. Un héritage funeste pour les générations futures : en 2010, des enfants qui nont jamais vu le champignon nucléaire, continuent de naître avec des gènes modifiés qui entraînent de lourds handicaps.»
Un reportage dAngélique Kourounis et Thomas Jacobi.
* Thruthout - Site dinformation - Angleterre - 24 novembre 2009
Depleted Uranium and the Medical Mismanagement of Gulf War Veterans Paul Zimmerman
(Uranium appauvri et mauvaise gestion mठdicale danciens combattants du Golf)
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* Midi Libre - Quotidien régional - France - 23 novembre 2009
Nucléaire : Linlassable combat dun ancien militaire gardois Christian Valois
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* Le Courrier - Quotidien national - Suisse - 5 octobre 2009
Luranium : La mystification du Pentagone RJP
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* Revue XXI - Trimestriel national - France - été 2009
7.000 Hiroshima Fabienne Lips-Dumas
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* Le Nouvel Observateur - Hebdomadaire national - France - 23 avril 2009
Healthy Concerns: Metsamor employees face risks, but need jobs Gayane Mkrtchyan
(Santé : des salariés de Metsamor font face aux risques, mais ont besoin de travail)
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Limpact sanitaire des irradiations et contaminations
* The Guardian - Quotidien national - Grande Bretagne - 13 novembre 2009
My baby was blind. She couldn't eat or speak. I mourn for her – Iraqi families heartache over Falluja birth defects  Martin Chulov
(Mon bébé était aveugle. Elle ne pouvait pas manger ou parler. Je pleure pour elle - la peine de coeur des familles irakiennes face aux malformations de naissance à Falluja)
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* The Guardian - Quotidien national - Grande Bretagne - 13 novembre 2009
Guillaume Herbaut, né en 1970, est membre fondateur de LOeil Public. Il est lauréat de la Fondation de France en 1999, il se rend depuis quelques années sur des lieux chargés dHistoire, de symboles, de mémoire.
Son travail Tchernobylsty, prix Kodak de la Critique 2001, paraît aux éditions le Petit Camarguais en octobre 2003 et lauréat du prix Rodolphe et Lucien Hervé.
Extrait dinterview
Moi, je pense que, justement, il faut donner mauvaise conscience. Si jai mauvaise conscience quand je photographie, je me dis que je suis sur la bonne voie. Et jespère que ça va déranger les lecteurs. Je fais de la photographie pour poser des questions, je ne donne aucune réponse, je veux provoquer des questionnements.
Par exemple, Hiroshima/Nagasaki, à 16 ans, moi, ça mobsédait. Pendant les cours, au lycée, jétais toujours en train de réfléchir à ça, je faisais des graffitis de bombe atomique. Ca mobsédait vraiment, mais je navais que cette image-là, de champignon. Même chose pour Tchernobyl, il y a un grand mystère, on nous a dit : Ca sarrête à la frontière. Alors javais envie de voir aujourdhui ce que cest devenu. Et rappeler quaujourdhui les gens souffrent toujours à Tchernobyl.
Lévénement qui a eu lieu à lépoque continue à être présent. La bombe atomique, elle ne fait pas mal une fois, elle fait mal soixante ans, quatre-vingt ans et même après. Au Japon, la pluie noire a traversé jusquaux collines environnantes de Nagasaki, donc il y a des zones radioactives oú on ne peut pas aller encore aujourdhui.
Mais je crois que pour le portrait de lhomme qui est mort, cest moi qui ai demandé de la faire, parce que cest lune des premières victimes de la catastrophe. Il est mort de la même manière que le premier homme dont Svetlana Alexievitch fait le portrait dans son livre [La supplication, Tchernobyl, chronique du monde après lapocalypse, Jean-Claude Lattès, 1998], en quinze jours de temps. Aujourdhui, il est enterré à Moscou dans un cercueil en plomb, parce que ça reste un objet radioactif dangereux, le cercueil est recouvert de béton.
* TV5Monde - Télévision internationale - France - 24 avril 2010