Por la independencia de la OMS
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Qué es la vigía ?
Vigías de la 213° semana





Las personas que hicieron la vigía en el mes de junio de 2007 fueron ...

Jeannine Naudinet - del 4 al 8 junio de 2007
Olivier Désire - del 11 al 15 junio de 2007
Anne-Marie Dupuis y Cécile Ziélinski - del 18 al 22 junio de 2007
François Gillard y Rolande Coquard - del 25 al 29 junio de 2007
Michel Fernex, Wladimir Tcherkoff y Chris Busby - el 27 junio de 2007


Jeannine Naudinet delante de la OMS du 4 au 8 junio de 2007
Jeannine Naudinet (Suresnes-Francia)
del 4 al 8 junio de 2007


Voilà ! ..... je suis de retour à Suresnes, depuis samedi 5 en fin d’après-midi.
Le séjour s’est bien passé, le temps était de la partie, à part un gros orage essuyé de retour chez Carole, le soir, deux jours avant mon départ. Carole m’a aidé les deux derniers jours, car malgré le beau temps, cela est un peu pénible seul(e). De ne rien faire, ou presque ! J’ai eu de nombreuses visites et des “concernés connus” et des “passants”, gens de l’OMS et autres auxquels j’ai remis à leur acquiessement une documentation (revue de presse) soit en anglais, sous en français. Dans la majorité, ceux qui se sont adressés à nous étaient heureux de cette initiative, à part deux messieurs, qui n’étaient pas d’accord, mais de part et d’autre la discussion a été très calme et courtoise. Je me permets de noter que notre présence prolongée, tenace, silencieuse, semble “géner” quelques uns, notamment de l’OMS : interrogations discrètes genre “tiens vous êtes encore là ! jusqu’à quand ? je croyais que s’en était fini ? ......”. A mon humble avis , leur gêne, leur remarque est une excellente chose; enfin on semble leur poser un problême ? ! L’écoute de l’autre qui s’adresse à nous et notre remise de la documentation (revue de presse) en anglais ou en français, est bonne à deux points de vue (cibler dans le détail les points majeurs que nous n’avons pas le temps de dire et rappel écrit, pour le moins); c’est pour cela qu’il est bon d’en avoir suffisamment à disposition, le cas échéant. En somme, sans prétention aucune, je suis assez contente de ma “mission” j’ai consigné sur le petit carnet mis à notre disposition le détail journalier. Voilà ..... Bye ..... à vous, à toute l’équipe, à mon “suivant” et mes “suivants”, bon courage, et bien sûr sans “utopie exagérée” nous visons la victoire, quand ? ce sera peut-être long ? mais l’enjeu en vaut la chandelle, n’est-ce pas ???? Voilà ! .....
Jeannine Naudinet
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Olivier Désire delante de la OMS del 11 al 15 junio de 2007
Olivier Désire (Forcalquier-Francia)
del 11 al 15 junio de 2007


Sentinelle d’un jour,
Ce matin, j’ai rejoins Olivier qui s’est engagé à faire toute la semaine de permanence delante de la. Je viens de Viuz en Sallaz à quelques 15 kms d’Annemasse, ville frontière avec Genève et aujourd’hui, la pluie n’a pas fait comme le nuage de Tchernobyl, elle ne s’est pas arrêtée à la frontière. J’arrive presque à 10 h après co-voiturage, pedibus, tram et repedibus. Olivier est content, il ne savait pas qu’il aurait de la compagnie. Lui a cru qu’il faisait aussi beau à Genève qu’à Forcalquier où il vit; il est en short et baskets ! mais a heureusement pris comme moi un grand imper en plastique. Nous faisons connaissance, échangeons sur nos vies, notre quotidien, nos diffèrents engagements écolo…. Nous aussi constatons que les 4x4, Mercédes, Audi etc vont faire partie de notre paysage de ce jour. La pluie s’arrête, nous enlevons nos capuchons et Olivier sort de la cachette un “repose fesses” artisanal, composé d’un vieux manche à balai et d’une (confortable) selle de vélo, repose fesses qui changera de propriétaire tous les ¼ d’heure et soulagera nos reins et nos jambes ! A l’heure du repas, nous décidons, conscience professionnelle oblige, d’aller à la cafétéria à tour de rôle. Pendant l’absence d’Olivier, j’en profite pour lire le dossier de presse que je trouve trés bien ficelé (bravo). Je réalise que ma présence à un sens, qu’elle s’inscrit dans une démarche à long terme et qu’il faut tenir le plus longtemps possible. Je suis contente d’être là, même s’il pleut, même si les gens paraissent indifférents, même si … Pendant que je vais manger, Olivier a la visite d’une jeune Ukrainienne qui travaille à l’OMS je crois et qui vient se renseigner sur notre action. Elle s’interesse et prend un dossier de presse pour elle et pour une copine. Super ! et une autre visite d’un jeune dans l’aprês midi qui travaille au département nutrition d’après ce que nous comprenons avec notre anglais défaillant. Vers 17 h, il se remet à pleuvoir et une file ininterrompue de cars vides nous cachent des voitures nombreuses à cette heure. : 10, 20, 30, 40 cars je n’ai pas compté. Décidément, ce n’est pas une sortie d’usine ! Devant cet énorme embouteillage et pour être à l’heure à mon RV de co-voiturage, je fais la bise à Olivier, et je repars à pied à la place des Nations. Sur les trottoirs, une foule de plus en plus dense d’Indiens qui remontent vers les cars. La place des Nations est pleine à craquer, des ballons rouges et jaunes décorent la grisaille. “Mes” Indiens sont des Sri Lankais venus manifester devant l’ONU pour… ?
Chacun sa route, chacun sa manif !
Françoise Chaffard, Viuz le 11 junio de 2007
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Anne-Marie Dupuis y Cécile Ziélinski delante de la OMS del 18 al 22 junio de 2007
Anne-Marie Dupuis (Le Puy en Velay-Francia) y Cécile Ziélinski (Le Puy en Velay-Francia)
del 18 al 22 junio de 2007


21 ans après Tchernobyl Que sait-on vraiment sur les conséquences sanitaires ?

Sur les maladies liées à l’absorption de nourriture empoisonnée par les radionucléides, nous n’avons que les informations qui peuvent nous parvenir du Bélarus, par exemple : quelques citoyens très courageux, le Pr Bandajevski, médecin, sa femme Galina, pédiatre, le Pr Nesterenko, physicien, assument, avec le soutien de quelques ONG (1), la lourde tâche d’essayer de soulager les souffrances de centaines de milliers de victimes. Or, qui devrait “fournir toutes les informations, donner tous les conseils et toute assistance dans le domaine de la santé afin d’amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible” ? C’est bien sûr, l’OMS (2), qui a été constituée pour cela. Et l’OMS minimise ou nie les effets des contaminations chroniques à faibles doses, met obstacle au libre exercice des chercheurs et des médecins et à la divulgation des résultats de leurs travaux. Nous, simples citoyens dont les impôts servent à faire fonctionner cette organisation, sommes stupéfaits de ce crime de non assistance à personne en danger, de silences et de mensonges de sa part. Qui fait donc obstacle à ce que l’OMS accomplisse son travail ? Il s’agit de l’AIEA (3), agence installée au sommet de la hiérarchie de l’ONU (4) par le lobby de l’atome (les cinq puissances nucléaires). Cette agence peut établir des accords avec les agences “subalternes” : OMS entre autres, ce qu’elle a fait en 1959. Ainsi, l’OMS exerce son rôle dans le domaine en relation avec l’atome sous la censure de l’AIEA, agence chargée de la promotion de l’énergie atomique...
Et voici pourquoi votre fille est muette (5) - Ainsi, la publication des actes de la conférence de Genève (1995) où 700 experts, médecins et ministres de la santé ont présenté leurs travaux et pour les plus honnêtes, appelé à prendre des mesures drastiques pour éloigner les populations des terres contaminées, n’a pas encore été effectuée! Ainsi, l’institut Belrad, dirigé par le Pr Nesterenko, le seul qui travaille directement avec ces populations pour les aider à contrôler la radioactivité des aliments et forme à la radioprotection les médecins, enseignants et infirmières, est menacé de fermeture par manque d’argent et blocages institutionnels. Depuis 21 ans, toutes les ONG n’ont pas accepté de s’apitoyer sur les malheurs des victimes sans dénoncer la cause de la non assistance à population en danger; cette politique a pour conséquences d’habituer les victimes à la violence subie et de “garantir” la répétition du même scénario à la prochaine explosion, où que ce soit dans le monde. Plusieurs ont fait connaître les mensonges de personnes, soit mal informées, soit liées de près ou de loin à l’industrie atomique, militaire et civile, et la complicité de l’OMS. Elles demandent depuis longtemps la révision de l’accord OMS/AIEA afin que l’OMS recouvre son indépendance et assure la protection des populations, non seulement des victimes de Tchernobyl, mais aussi de celles d’Irak, du Kosovo, du Liban où ont été utilisées des armes enrichies à l’uranium, mais en vain. C’est pourquoi une nouvelle action internationale a été lancée par six associations de par le monde : il s’agit d’assurer une présence permanente à proximité du siêge de l’OMS à Genève. Une femme ou un homme “sandwich” bénévole, arbore une pancarte “crime de Tchernobyl : OMS complice”, “amender l’accord OMS/AIEA”. Cette présence a débuté le 26 avril 2007 et durera jusqu’à ce que cet accord soit officiellement remis en question. Ayant moi-même participé à cette vigie, avec une amie, je peux dire que, si elle n’est pas sans effet sur le personnel et les visiteurs de l’OMS, elle permet aussi à la vigie de réfléchir aux causes de ce scandale (l’argent de mes impôts doit-il vraiment servir à payer des salaires très élevés à des cadres non soumis à l’impôt, qui roulent en grosses voitures avec ou sans chauffeur? Je n’irai pas jusqu’à dire que ces cadres pourraient aussi abuser de leur position... sous la table.).

(1) ONG : organisation non gouvernementale. (2) OMS : organisation mondiale pour la santé. (3) AIEA : agence internationale pour l’énergie atomique. (4) ONU : organisation des Nations Unies. (5) Molière, “Le médecin malgré lui”, Acte II , scène VI.
Anne-Marie Dupuis
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François Gillard y Rolande Coquard delante de la OMS del 25 al 29 junio de 2007
François Gillard (La Tourette-Francia) y Rolande Coquard (La Tourette-Francia)
del 25 al 29 junio de 2007


LUNDI 25
La pluie nous tombe du ciel comme une bénédiction : un vrai baptème! Les passants et les automobilistes y trouvent prétexte à nous ignorer. Sentiment de fragilité : mise au pilori sur la place du village, ou mise à l’encan sur le champ de foire ? Vers 10 heures, le temps change: les voitures ralentissent, les sourires fleurissent, complices. Nous avons même droit aux applaudissements et aux coups de klaxon d’un chauffeur de taxi, venant de l’OMS, qui pile au milieu du croisement. Une jeune femme apporte café et croissant à François resté seul pour un instant. Elle est informaticienne, travaillant à l’OMS. Elle ne connaît pas le sens de notre action. Il le lui expose et lui donne le dossier de presse. Comme elle, beaucoup de curieux viendront nous exprimer leur soutien, très souvent pour défendre le droit démocratique à manifester, sans toutefois se préoccuper de la cause en question. Durant la pause de midi, un groupe d’employés de l’OMS échangent des commentaires amusés sur notre présence. L’un d¹eux prend des photos comme au zoo, mais qui est dans la cage? L’après-midi se déroule dans le calme et l’indifférence. Visite de quelques sympathisants après 17 heures et trois adolescentes (17-19 ans) viennent s’informer auprès de Rolande du pourquoi de notre action. Discussion, confrontation avec les médias officiels qui ont couvert la catastrophe et ses conséquences. Elles prennent les documents et repartent sans avoir dit ce qu’elles pensent de tout ça.

MARDI 26
Pluie et froidure. Décision a été prise avec les organisateurs de remplacer une pancarte par une affiche sur la conférence qui aura lieu demain au Centre œcuménique des églises. Le trafic est beaucoup moins dense. Comme la veille, c’est pendant la pause de midi que s’établissent les contacts. Quelques passants demandent à en savoir plus, à signer une pétition. Certain-e-s disent connaître des problèmes thyroïdiens depuis Tchernobyl, elles-mèmes ou leurs proches. Un groupe d’Américains défile en jetant un regard désapprobateur et méprisant sur notre installation. André et Carole se joignent à nous pour l’après-midi.
MERCREDI 27
Le temps s’est adouci. Comme convenu, la permanence est levée à midi et l’action se déplace au Centre œcuménique pour la conférence. Nous sommes de retour à 15 heures pour la conférence de presse : Michel Fernex, Wladimir Tchertkoff et Chris Busby endossent les pancartes et répondent aux questions des journalistes, dans l’indifférence générale des passants. La participation d’un trop grand nombre créerait-elle le vide? La journée se termine à la Faculté de médecine, par la projection des deux documentaires “Le sacrifice” et “Controverses nucléaires”, et les conférences de Michel Fernex et Chris Busby. Quarante-cinq personnes environ étaient présentes.
JEUDI 27
L’agitation moléculaire provoquée hier au Centre œcuménique par la tempête des cerveaux a eu raison des miasmes météo qui nous cachaient la lumière. La journée s’annonce radieuse comme un premier mai à Pripiat. Qui trouverait à s’en plaindre? Quelques signes de sympathie, mais peu de curiosité : l’esprit est ailleurs et le temps n’est pas à la macération morose ! Echanges de civilités avec les agents d’entretien et de la sécurité, ces derniers profitant du beau temps pour épingler des papillons sur les pare-brise récalcitrants. Une complicité cordiale s’installe avec les agents d’entretien d’une entreprise de sous-traitance. Humour noir et dérision. Ces italiens ne mâchent pas leur mots pour dire ce qu’ils pensent de la marche du monde et des décideurs, là-haut! “Y vont tous nous faire crever!” L’informaticienne rencontrée lundi nous communique son e-mail.
VENDREDI 28
Beau temps. Comme les jours précédents, c’est à partir de 10 heures que les passants nous manifestent leur intérêt. Certains automobilistes s’arrêtent et demandent un tract. Un couple a fait le détour pour nous rencontrer. Un jeune stagiaire (anglophone) à l’OMS, et quatre employé-e-s au Bureau International du Travail se font expliquer l’action en détail. Deux employées de l’OMS se font plus discrètes (craignant visiblement d’être vues), mais acceptent le dossier dont elles disent connaître le contenu. Un Guinéen rencontré en début de semaine et travaillant au Secteur des conférences de l’ONU, revient discuter avec nous de l’action et de son insertion dans le contexte géopolitique actuel. Il la juge courageuse et positive, se montre résolument optimiste, et pense que notre Président, en France, sera obligé de “mettre beaucoup d’eau dans son vin” s’il veut obtenir le deuxième mandat auquel il aspire. Notre semaine de permanence se termine sur cette mise en perspective.
En conclusion, les quelque 35 dossiers de presse ont été distribués, pour moitié sur demande des intéressé-e-s, pour moitié sur proposition de notre part (en réponse à un regard curieux ou interrogatif dans notre direction). La plupart des personnes contactées étaient des femmes; des anglophones pour moitié et des gens de couleur pour un tiers. Cinq travaillent à l’OMS; six au BIT; un au Secteur des conférences à l’ONU: il a donné son identité. Deux personnes ont laissé leur contact email. Le fait d’être deux apporte évidemment beaucoup de confort et facilite les rencontres: ce ne sont sans doute pas les mêmes qui s’adressent à un couple ou à une personne seule, à un homme ou à une femme.
François Gillard et Rolande Coquard
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Michel Fernex (Biederthal-Francia), Wladimir Tcherkoff (Origlio-Suiza) y Chris Busby (Aberystwyth-Gran Bretaña)
el 27 junio de 2007


Michel Fernex, Wladimir Tcherkoff y Chris Busby delante de la OMS el 27 junio de 2007 Michel Fernex, Wladimir Tcherkoff y Chris Busby delante de la OMS el 27 junio de 2007
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