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![]() La vigie de la 214ème semaine devant lOMS |
La Constitution de lOMS, que vous pouvez lire en intégralité, expose notamment : Une opinion publique éclairée et une coopération active de la part du public sont dune importance capitale pour lamélioration de la santé des populations. Nous navons connaissance daucune coopération de lOMS avec des représentants de la société civile, sur le sujet des conséquences sanitaires de la contamination radioactive, lorsque la société civile et la recherche indépendante ont une opinion différente de lOMS. La contamination radioactive a commencé avec Hiroshima et Nagasaki et avec la campagne dessais de bombes nucléaires. Elle a été massive, plus de 2.000 bombes ont été tirées dont 530 en atmosphère (Vue densemble de la contamination dorigine militaire). La contamination radioactive a continué avec le développement de lindustrie nucléaire de production électrique qui, de la mine duranium en passant par les réacteurs jusquau stockage des déchets, relâche chaque jour, en fonctionnement dit normal, des polluants radioactifs. Il y a aussi les accidents, dont lexplosion du réacteur de Tchernobyl qui libéra dans lenvironnement des tonnes de matières radioactives. Cet accident majeur est survenu après une longue liste moins connue daccidents de la filière nucléaire dont Sellafield au Royaume-Uni et Three Mile Island aux USA. Dans le secteur militaire, une nouvelle source de contamination sest ajoutée avec lutilisation des armes à uranium appauvri, tout dabord lors de la guerre du Golfe, puis en Irak, au Kosovo, en Afghanistan (Voir notre revue de presse Le nucléaire militaire dhier et daujourdhui). À propos de toutes ces sources de contamination, nombreux sont les scientifiques et organisations de la société civile qui ont publié des travaux de recherche et ont alerté lOMS.
LOMS est toujours restée sourde car ces travaux et publications remettent en cause notamment le principe de la dose de contamination acceptable. Celle-ci est en réalité la dose de contamination que les pays nucléarisés naccepteraient pas de voir diminuer vu les inévitables rejets normaux ou accidentels de leur industrie. LOMS va jusquà dissimuler les données scientifiques qui témoignent et prouvent la gravité des conséquences sanitaires de la contamination radioactive. En exemple, les actes des conférences organisées par lOMS à Genève en 1995 et à Kiev en 2001 nont jamais été publiés. Rappelons que les actes des conférences comprennent normalement un rapport de toutes les discussions, des conclusions et des recommandations des conférences, ainsi que des résumés darticles scientifiques. Beaucoup de ces articles émanaient de scientifiques indépendants et de médecins travaillant dans les territoires contaminés par Tchernobyl. Ils ont donc été soustraits à la communauté scientifique et au public. En exemple, lOMS na cité de la conférence de Kiev en 2001, quun recueil de résumés et un choix de 12 communications sur un total de 700 communications, présentations et résumés. Au chapitre 2 Article 2 a) de la Constitution de lOMS, il est écrit: LOMS [agit] en tant quautorité directrice et coordonnatrice, dans le domaine de la santé, pour les travaux ayant un caractère international. En réalité, c’est lAIEA qui dirige et coordonne en matière de radioprotection et elle le fait sans mandat ni compétence en santé publique. Mais lAIEA peut justifier ses agissements grâce à laccord WHA12-40 quelle a signé avec lOMS. Au chapitre 2 Article 2 d, il est également écrit: LOMS [fournit] lassistance technique appropriée et, dans les cas durgence, laide nécessaire, à la requête des gouvernements ou sur leur acceptation. Après lexplosion du réacteur de Tchernobyl, lOMS a attendu 5 ans avant de se rendre dans les territoires contaminés. Nous navons connaissance daucune véritable assistance de lOMS, que ce soit auprès : * des populations exposées aux essais nucléaires, * des travailleurs de lindustrie électronucléaire, * des victimes des accidents dont celui de Tchernobyl, * des populations des champs de bataille contaminés par lutilisation des armes à uranium appauvri. Ce comportement de lOMS en matière de radioprotection fait particulièrement écho à certains points de lAccord (Le lire en intégralité) quelle a signé avec lAIEA. Nous précisons que lobjectif statutaire principal de lAIEA est d accélérer et daccroître la contribution de lénergie atomique pour la paix, la santé et la prospérité dans le monde entier. LAccord de 1959 ignore donc le conflit dintérêts qui en résulte. La position de lAIEA au sein de lONU: LAIEA est une institution placée au plus haut dans la hiérarchie de lONU. LAIEA dépend du Conseil de Sécurité de lONU, doù elle coordonne la promotion du nucléaire commercial, alors que lOMS et les autres agences dépendent seulement du Conseil Économique et Social. Le Conseil de Sécurité est composé de 5 membres permanents qui sont les 5 puissances nucléaires historiques (USA, Russie, Chine, France et Grande Bretagne) et de 10 autres pays membres dont le mandat est de 2 ans. ![]() LArticle I de lAccord OMS-AIEA stipule: Chaque fois que lune des parties se propose dentreprendre un programme dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour lautre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question dun commun accord. Pour les projets de recherche, régler la question dun commun accord, cest ôter toute liberté à lOMS dans le domaine des accidents nucléaires. Ainsi, suite à celui de Tchernobyl, on peut lire sous la plume du Dr Hiroshi Nakajima (Directeur de lOMS de 1988 à 1998) lors de la conférence de 1995 à Genève : - Début 1990 LOMS [est] invitée par le Ministère soviétique de la Santé à mettre sur pied un programme international daide. - Mai 1991 Achèvement du Projet International par les soins de lAIEA. Cest donc lAIEA qui a fourni les plans demandés par le Ministre de la Santé de lURSS, en lieu et place de lOMS. Ceci explique que les atteintes génétiques, connues pour être essentielles depuis la publication en 1957 du rapport dun groupe détude réuni par lOMS sur les Effets génétiques des radiations chez lhomme aient été omises, les caries et la santé bucco-dentaire ayant pour lAIEA une plus haute priorité. Lire lintégralité de laccord WHA12-40 LArticle III de lAccord stipule également: LAgence Internationale de lÉnergie Atomique et lOrganisation Mondiale de la Santé reconnaissent quelles peuvent être appelées à prendre certaines mesures restrictives pour sauvegarder le caractère confidentiel de renseignements qui leur auront été fournis... Comme indiqué précédemment, cette confidentialité a conduit à la non-publication des actes de la Conférence OMS de Genève (1995) et de Kiev (2001) sur les conséquences de Tchernobyl et dautres accidents radiologiques sur la santé. Le Dr. Nakajima qui était Directeur Général de lOMS jusquen 1998 confirme en 2001, devant la TV suisse italienne, que la censure des actes est dûe aux liens juridiques de subordination entre lOMS et lAIEA. (Référence : film documentaire Bugie nucleari de Wladimir Tchertkoff - TSI Télévision suisse italienne - 2002 et Controverses nucléaires du même auteur - Feldant Film - 2004) Lire lintégralité de laccord WHA12-40 | ||
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